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Vous avez dit « voitures vertes » ?

Génève, il est 10h. Le salon de l’automobile ouvre aujourd’hui ses portes. Cette année encore, les plus belles voitures se côtoient : Mercedes, Ferrari en passant par Volkswagen... Volkswagen, un constructeur comme les autres qui serait plutôt l’avenir du salon ! Volkswagen, constructeur reconnu, qui présente un nouveau modèle de golf diesel hybride.

Et oui, il y a du renouveau au salon de l’automobile. A l’image de son affiche, le salon se met au Vert comme titrent plusieurs journaux et les constructeurs
présentent leurs nouveaux modèles, plus respectueux de l’environnement.

Bien sûr, les 4*4 et les voitures trop puissantes entre autres se partagent toujours le devant de la scène mais peu à peu les voitures électriques, hybrides ou encore à pile combustible se frayent un chemin parmi les grandes. Pourront-elles leur voler la vedette ?

Nous on y croit et on en profite pour vous citer quelques exemples de voitures hybrides ou fonctionnant au gaz naturel qui sont un premier pas vers la réduction des émissions de GES.

Les voitures hybrides :

• La Toyota Prius

  (Essence et éléctricité) qui consomme moins de 5l/100km et qui selon les études commanditées par Toyota permet de réduire d’1 tonne par an ces émissions de CO2 par rapport à une berline Familiale Diesel. www.prius.fr

• La Golf Hybride

  (Diesel et électricité) qui doit être dévoilée sur le salon avec une consommation affichée de seulement 3,4l/100km et des émissions de CO2 de l’ordre de 90g/km.

Les voitures au gaz Naturel

• La Ford New

  Mondeo Turnier 2.0i Greenpower ayant un moteur bivalent gaz naturel/ essence est présentée ces jours-ci sur le salon.
• Vous trouverez sur ce lien, une liste des différents constructeurs et modèles utilisant cet   alternative : http://www.vehiculeagaz.ch/243.html     

Mais la meilleure solution, bien sûr, reste toujours de modérer ces déplacements en voiture et de lui préférer le train ou mieux encore le vélo ou la marche à pied pour les trajets courts car la voiture vraiment verte n’est pas encore arrivée.

Aurélie

renoncer au pétrole pour le bien-être de l’humanité

Le président Correa propose de renoncer à l’exploitation d’un immense gisement pétrolier de l’Amazonie équatorienne à condition que la communauté internationale indemnise son pays.

Le 24 septembre dernier, le président de l’Équateur  a proposé devant les Nations Unies de (Isphingo-Tambococha-Tiputini) dans une zone appelée Yasuni et déclarée réserve de la biosphère en 1989 par l’UNESCO. L’exploitation aurait rapportée 760 millions de dollars par an à l’Équateur.

Cette proposition de renoncer au pétrole de Yasuni est à la base une initiative des ONG qui luttent depuis des décennies contre l’exploitation pétrolière sauvage en Équateur.

Mr Correa a exigé en contrepartie de cette mesure dont les bienfaits environnementaux profiteraient « à toute la planète », une indemnisation minimale de la communauté internationale qui représenterait la moitié de ce que l’Équateur gagnerait en exploitant le gisement.

Le président Correa a conclu son intervention à l’ONU ainsi : « la proposition équatorienne revient à repenser la notion de valeur. Dans l’économie de marché, le seule valeur possible est la valeur d’échange, le prix. Pour la première fois, un pays pétrolier, l’Equateur-où le tiers des recettes de l’Etat provient de la manne pétrolière-renonce à ses richesses pour le bien-être de l’humanité toute entière et invite le monde a participer à cet effort à travers une juste indemnisation, pour qu’ensemble nous jetions les bases d’une civilisation plus humaine et plus juste. »

Association Espaces : l'insertion par l'écologie urbaine

L'Association Espaces est l'un des partenaires d'€™EcoAct dans l'€™Ouest Parisien sur deux projets majeurs :

-    La gestion écologique d'€™une partie du Parc de Saint-Cloud : aux abords de la petite départementale traversant le Parc de part en part ;
-    La préservation de la biodiversité des berges de Seine : en particulier l'établissement d'€™un programme de lutte contre l'envahissement de la Renouée du Japon.

Au début des années 90, le contexte en Val de Seine était terrible : les Usines Renault avaient fermé, transformant une partie des berges en friches industrielles délaissées et des dizaines de sans-abris vivaient le long des berges

L'association Espaces est née de l'initiative de plusieurs habitants du Val de Seine de créer une association qui allie écologie et solidarité.
L'idée : redonner vie aux berges tout en créant des emplois pour les plus démunis.

la quinzaine du commerce équitable

Jusqu'au 13 mai, "C'est la semaine la plus folle de l'année, la plus chargée, en émotions, rencontres avec des producteurs et des consommateurs, débats dans toute la France, animations dans les magasins.... Chaque année, après la quinzaine, on a l'impression de passer un cap, tout le monde connait un peu mieux le commerce équitable, en a entendu parler, a acheté un produit. Le taux de notoriété spontanée du CE avoisine les 80 % aujourd hui contre 9 % en 2001..", s'enthousiasme Tristan Lecomte, Fondateur d'AlterEco, sur son blog.
En effet, le commerce équitable n'est plus une activité marginale, mais une véritable filière dont le chiffre d'affaires est passé de 12 à 166 Mio d'Euros entre 2001 et 2006.
Ces nouvelles "règles du jeu" proposées aux petits producteurs touchent principalement l'alimentaire (café, fruits, cacao, quinoa), mais le textile se développe abondamment depuis deux ans (coton). Sans compter un marché des cosmétiques favorablement accueilli par la clientèle : la ligne d'AlterEco ICI et celle d'Artisans du Monde ICI, entre autres...

Arrivé devant le consommateur, le produit équitable se doit d'être de qualité irréprochable et donner, à ce dernier, envie d'acheter. Quoiqu'on en dise, on n'achète pas un produit pour sauver la planète, mais d'abord parce qu'il est bon et coïncide avec un besoin ou un désir.

Le commerce équitable représente non seulement une solution pour les petits producteurs, une solide alternative de croissance et de développement dans de nombreux domaines, mais constitue également une chance pour sauvegarder des savoir-faire ancestraux, ainsi que la biodiversité, si précieuse pour les générations à venir.
Il ne concerne pas uniquement les échanges Sud-Nord, mais nos pays, nos régions, en sauvegardant des pans entiers de notre économie et de notre qualité agro-alimentaires (Cf les combats des producteurs de parmesan ou de jambon de parme).

En remettant l'homme-consommateur-producteur au coeur de la préoccupation marchande, on ne peut qu'y gagner en goût, qualité, santé, équilibre et "souvenir des belles choses"...

Plus d'informations : la Quinzaine du Commerce Equitable et l'agenda des manifestations.
Consulter également le site Commerce Equitable.Com

Par Catherine

le rôle de la forêt et les risques liés à la déforestation

La forêt contribue aux grands équilibres écologiques de la planète tout en fournissant une grande variété de productions nécessaires à l'homme.
Ces deux rôles sont complémentaires : garantir la pérennité de l'un, c'est garantir celle de l'autre.

L’exploitation du bois à des fins commerciales est apparue comme une des principales causes de la déforestation. Les conséquences directes sont multiples sur l’ensemble de la biodiversité terrestre, les populations locales, le climat et les écosystèmes.

Ci-après, nous détaillons les impacts de la surexploitation forestière sur :

- la biodiversité
- les populations locales
- le réchauffement climatique
- la désertification des sols
- impacts sociaux

lutte contre la déforestation: un enjeu majeur de développement durable

La forêt fait partie de ces ressources naturelles planétaires dites "renouvelables".
Cependant, le rythme actuel de son exploitation laisse à croire que sa gestion n’est pas appropriée sur le long terme. La question de son développement durable devrait être au cœur des préoccupations pour le rôle qu’elle joue, entre autres, pour la survie de l’homme et de la biodiversité, la régulation des écosystèmes et du climat, et également dans les échanges économiques au niveau de la filière bois.

-> La déforestation dans le monde :

Aujourd’hui, les forêts couvrent près de 4 milliards d’hectares, soit 30% de la superficie émergée de la planète, mais les deux tiers sont concentrées dans 10 pays seulement : Australie, Brésil, Canada, Chine, Etats-Unis, Inde, Indonésie, Russie, Pérou, et République Démocratique du Congo.
Actuellement, une forêt de la taille d’un terrain de football est détruite toutes les deux secondes dans le monde. Cette déforestation détruit non seulement des milliers d’hectares de forêts mais aussi toute la biodiversité terrestre qui va avec.
D’après la dernière étude de la FAO , entre 2000 et 2005, les pertes nettes de forêts enregistrées s’élèvent à 7,3 millions d’hectares/an, soit une superficie équivalant à la Sierra Leone ou à Panama. Néanmoins, ce taux de perte nette ralentit grâce aux nouvelles plantations et à l’expansion naturelle des forêts existantes.

PeRSEe : Promouvoir la 'RSE' de l’Entreprise en Midi Pyrénées

Le développement durable se décline aussi en région.
L’association PeRSEe, basée à Toulouse, rassemble tous les acteurs du développement durable en Midi-Pyrénées : entreprises, collectivités locales, enseignement supérieur…

Son objectif : promouvoir de façon critique et constructive la Responsabilité Sociale et Environnementale de l’Entreprise (RSE), en offrant un cadre de réflexion et d’échange à destination des acteurs du développement durable.

L'association vise à :
> Constituer un espace d’échange et d’information pour les entreprises régionales,
> Sensibiliser les PME avec l’appui des grandes entreprises localement implantées, des collectivités locales, des associations et des syndicats professionnels,
> Favoriser l’étude et la recherche régionale sur la RSE,
> Sensibiliser les étudiants en management, futurs acteurs du monde économique de demain.

"Echanger localement à travers des conférences et des ateliers ou intervenir localement en entreprises est le meilleur moyen de montrer qu’il est possible de conjuguer performance et responsabilité sociale et environnementale", déclare Corinne Delpuech, Présidente de PeRSEe.
"Nous avons la volonté de faire changer les entreprises en interne, en leurs montrant des exemples réussis de RSE qui ont permis d’améliorer leurs modes de fonctionnement".

2 millions d'arbres pour la Terre

EcoAct Brésil lance un programme de reforestation de 2 millions d'arbres unique au monde

Lorsque nous avons eu le projet de créer ce blog, nous souhaitions également vous faire part de nos activités et réalisations, en France (programmes environnementaux et sociaux, dont un exemple ICI) et à l'étranger, afin d'appeler de votre part suggestions, commentaires, voire critiques qui pourraient nous amener à optimiser l'ensemble de nos programmes.

Face au défi majeur du réchauffement climatique, nous lançons la création d'un puit de carbone de 1 500 hectares, au sein de la forêt "Atlantica".
Le programme est prêt à démarrer demain : il suffit aujourd'hui qu'une entreprise-partenaire souhaite s'impliquer pour relever ce défi de taille !
EcoAct réalisera alors le programme en son nom.
Si vous avez des idées sur les entreprises responsables susceptibles de s'engager, faites-nous les partager.

Située le long de l'Atlantique du Brésil jusqu'à l'Argentine, cette forêt tropicale, constituée de 20 000 espèces d'arbres, dont 8 000 espèces endémiques, a été longtemps menacée suite à une exploitation intensive de ses terres et ne représente plus, aujourd'hui, que 10% de sa surface d'origine.
Proclamée "Réserve Mondiale de la Biosphère" par l'Unesco, la création d'activités économiques locales axées sur sa sauvegarde ainsi que celles des populations locales sont essentielles !

la reforestation en question ?

La reforestation ou si vous préférez, en "jargon durable", la création de puits de carbone pour compenser les émissions de CO2 fait l'objet d'un programme lancé par le Programme des Nations Unies pour l'Environnement : "Plantons un milliard d'arbres pour la planète".
Ce projet ambitieux mais qui s'adresse à chacun d'entre nous (car nous pouvons y participer : voir sur le site !) a été initié afin d'impacter durablement le problème du réchauffement climatique.

Mais pas seulement : conserver et entretenir le parc forestier mondial d'une part et reforester d'autre part présente bien d'autres avantages durables, dont :
- le maintien de la biodiversité (au sein de laquelle, des trésors végétaux qui seront les molécules de nos médicaments de demain !)
- la gestion naturelle de l'eau par le maintien des nappes phréatiques en qualité (l'arbre jouant un rôle de filtre contre les pollutions)
- et en quantité : la production d'eau par la production de précipitations du fait de l'humidité que les arbres dégagent dans l'atmosphère
- enfin et surtout, une croissance économique réelle pour les populations directement concernées : le reboisement est créateur d'activités économiques et sociales diversifiées, offrant aux locaux une alternative au travail captif dans les concessions forestières.

Or, on assiste aujourd'hui au développement d'arguments allant à l'encontre de ce type de projets, déclarant de façon définitive que "la reforestation est loin d'être une solution" (Source Commissariat à l'Energie Atomique) ce qui est inacceptable car c'est justement l'UNE des solutions au sein d'un maillage d'autres solutions.

économie positive : pour une conscience énergétique durable

"Promouvoir une conscience énergétique européenne auprès des particuliers et des entreprises"...

Telle est l'ambitieuse mission d'Eden /  think tank "vers une conscience énergétique européenne."  

L'association basée à Sofia Antipolis, fondée par Valérie Blanchot Courtois :
- rassemble l'ensemble des acteurs de l’énergie,
- soutient activement le développement d'innovations en faveur d'une utilisation réfléchie de l'énergie.

> L’objectif n’est autre que repenser nos rapports avec l’énergie en développant des solutions énergétiques durables.

En effet, nos sociétés modernes se sont développées en s’appuyant sur une consommation irraisonnée de l’énergie. Résultat : l’effet de serre s’emballe et nous épuisons nos réserves d’énergie fossile (presque 90% du bilan énergétique mondial).
Les pays émergeants suivent la même voie. Ainsi, la Chine, l’Inde et le Brésil voient leurs consommations exploser.

En France, depuis la guerre, nous avons privilégié l’offre d’énergie par rapport à la maîtrise de la consommation.
Dès le choc pétrolier de 1974, des mesures fortes d’économies ont néanmoins été mises en place.
Ainsi, la loi de programme du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique reprennent une action plutôt volontariste dans le domaine de la maîtrise de l’énergie en visant une baisse de l’intensité énergétique (rapport entre la consommation d’énergie et le PIB) de 2% par an à l’horizon 2015 et et 2,5% d’ici 2030. Ce qui peut paraître faible, mais cela démontre déjà une volonté.
Consulter la politique de l'énergie sur Vie Publique ICI.
Parmi les éléments phares de la loi figure la mise en place d’un système de certificats d’économie d’énergie échangeables.